Le Real s'est présenté au siège du TAS à Lausanne le 14 novembre dernier pour mettre en lumière le caractère abusif de la sanction de la FIFA. Et c'est en grande partie grâce à Takuhiro Nakai, alias "Pipi", que Madrid a obtenu gain de cause.
Lors de la présentation du dossier au TAS, les avocats du club ont eu l'idée lumineuse de faire venir la mère de Takuhiro Nakai "Pipi", le jeune garçon japonais avait été recruté par les Merengue en 2013, et évolue actuellement chez les Infantil A.
Parmi les accusations absurdes de la FIFA, était indiqué que le Real Madrid avait séparé le jeune Japonais de sa famille… Or, "Pipi" vit à Madrid... avec sa mère ! Et tel que le rapporte le média ABC, le témoignage accablant de cette dernière a été capital pour aboutir à la réduction de la sanction. La mère de Pipi a en effet expliqué au TAS, preuves à l'appui, qu'elle était divorcée et résidait bien dans la capitale espagnole avec son fils, contrairement à ce qu'avait déclaré la FIFA…
Le TAS a par ailleurs reconnu la qualité des infrastructures de la Cantera du Real Madrid, loin de l'esprit des académies de football à visée lucrative ou entrepreneuriale, telles que les préconise la FIFA. Le juge suisse Michele Bernasconi a donc estimé que les fautes commises par le Real étaient "moins graves et nombreuses que celles dénoncées par la FIFA", prononçant ainsi la réduction de la sanction.