À la veille de la réception du Real Madrid, le milieu de terrain Italien s'exprime dans les colonnes du journal madrilène AS.
"Ancelotti a été comme un père pour moi"
Que signifie avoir Ancelotti comme entraîneur : "Il a été comme un père pour moi. Il m'a fait mieux jouer au football, dans une position différente. Il a changé mon rôle sur le terrain. J'ai vécu des moments indescriptibles avec lui."
Te souviens-tu des applaudissement du Bernabéu à ton encontre : "Oui, clairement. J'espère que ce sera de nouveau le cas dans une semaine. Mais pas que pour moi, pour l'équipe aussi."
Les deux matchs : "C'est 180 minutes. Le premier match est vital et il faudra jouer avec intelligence, avec prudence. Nous n'avons rien à perdre."
La Juventus, surprise pour les demi-finales : "La Juve est arrivée par ses propres mérites. Nous avons l'exemple de ce qu'a fait l'Atletico la saison dernière, ils ont perdu de peu."
Le grand duel que se livre Cristiano et Messi : "Il faut les féliciter, ils sont d'un autre monde. Ils marquent deux ou trois buts à chaque match."
T'attends-tu à un marquage individuel des hommes d'Ancelotti : "J'espère que non, j'espère que je pourrai jouer librement. Mais je suis habitué à ce qu'un des attaquants adverse reste à côté de moi en position défensive."
"Avec le Real Madrid, c'était quasiment fait"
Que penses-tu d'Isco : "Il est très bon. J'ai joué contre lui quand il était à Malaga lors d'un match amical, nous nous sommes rendus compte de ses qualités. À Madrid, il démontre le bon joueur qu'il est."
L'importance de Morata, ancien madrilène, dans le groupe : "Comme tous les étrangers, il a ressenti un peu de fatigue, surtout dans les 6 premiers, à cause de l'intensité de notre préparation physique. Ensuite, il a commencé à jouer, à marquer des buts et démontrer que c'est un grand talent. C'est son Madrid, mais comme il a dit, sur le terrain, on oublie tout."
Tu étais proche de signer au Real Madrid : "Oui, en 2006, Capello m'avait appelé. Milan avait des problèmes. Avec Madrid c'était quasiment fait. Mais par la suite, les problèmes étaient réglés et j'ai prolongé mon contrat.
Des remords ? Non. Cette année là, nous avions gagné la Ligue des Champions."
Quelque chose de spécial au Real Madrid : "Non, il n'y a rien à dire. C'est le club le plus important du monde."
Le pourcentage de qualification : "C'est du cinquante-cinquante."