Jon Guridi, milieu de terrain d’Alavés, est apparu confiant en conférence de presse quant aux chances de son équipe de faire un résultat au Bernabéu.
Jon Guridi fait partie de ces footballeurs pour qui cela vaut la peine de payer un billet. C’est un joueur à l’aise balle au pied et créatif, un pur produit de la formation basque (Real Sociedad). Ce mardi (21h00), il se rend au Santiago Bernabéu avec la conviction de pouvoir obtenir un bon résultat avec son équipe d’Alavés, bonne surprise de ce début de saison (6e).
Quel bilan faites-vous de la saison jusqu’à présent ?
"Un plutôt bon début mais contre l'Espanyol nous ne méritions pas de perdre et dans ce genre de matchs, nous devons obtenir quelque chose de positif. Mais l’équipe se porte bien, elle joue bien et il faut continuer comme ça."
L’objectif est-il toujours le maintien ou pouvez-vous rêver de quelque chose de plus grand ?
"L'objectif est le maintien. La saison est longue et tous les matchs sont difficiles, il faut se battre jusqu’au bout. Si quelque chose de plus que le maintien arrive, ce sera le bienvenu mais ça reste l’objectif."
Ça a été une pré-saison avec de nombreux changements à Alavés. Cette équipe est-elle sensiblement supérieure à celle de la saison dernière ?
"Il y a plus de polyvalence et je pense que c'est bien pour l'équipe."
Dans son cas, il a été question qu'il puisse quitter Alavés.
"Je me suis toujours vu à Alavés même s'il y avait des rumeurs. Je suis heureux ici."
Mendizorroza est l'un des stades avec la meilleure ambiance de la Liga. Combien de points gagnerez-vous à domicile tout au long de la saison ?
"Je ne sais pas combien mais nos supporters nous poussent et nous aident beaucoup. À la maison, nous sommes très forts."
Que pouvez-vous me dire sur la ville de Vitoria ?
"Si vous recherchez la tranquillité c'est un bon endroit, mais il y a aussi de l'ambiance. C'est une ville très agréable à vivre."
Votre polyvalence vous démarque des autres joueurs. On vous a vu comme pivot, comme relayeur et comme milieu de terrain. Dans quelle position vous sentez-vous le plus à l’aise ?
"Honnêtement, je m'en fiche. La position dans laquelle j'ai le plus joué est comme 8 et peut-être que j'y suis plus à l'aise mais dans chacune d'elles, je me sens bien."
Qu'est-ce qui a évolué depuis vos débuts en Primera en 2017 ?
"Surtout au niveau de l'expérience. Le fait d'avoir subi des blessures et d'avoir parfois joué quelques minutes à la Real Sociedad m'a aidé à devenir fort mentalement."
Désormais, les blessures vous touchent moins que par le passé. Quels changements avez-vous apportés à cet égard ?
"En fin de compte, tout s’additionne. Il y a eu des changements comme faire plus de travail en salle de sport et aussi en termes de nutrition. J'ai supprimé le gluten et le lactose."
Comment est Luis García dans le vestiaire ?
"C'est un entraîneur proche de ses joueurs qui essaie d'aider tout le monde et je pense qu'il fait un excellent travail à Alavés."
Ce mardi, Alavés vient au Bernabéu. On dit que le Real Madrid ne joue pas bien. Êtes-vous d'accord ?
"C'est la meilleure équipe du monde. Collectivement, ils ne sont peut-être pas comme l’année dernière mais individuellement, ce sont les meilleurs. À Anoeta, ils ne méritaient pas de gagner et ils ont gagné. En Ligue des Champions, Stuttgart a eu pas mal d'occasions au Bernabéu et a fini par perdre. En fin de compte, Madrid, c'est ça."
Si vous pouviez enlever un joueur de leur effectif, qui serait-ce ?
"Tous... Mais si je devais n'en citer qu'un, je dirais Vinicius. Mieux vaut ne pas avoir à le jouer."
Que faut-il pour gagner au Bernabéu ?
"Nous devons être parfaits et eux ne doivent pas avoir trop le ballon. En fin de compte, vous devez bien jouer sur tous les tableaux. Pourquoi ne pouvons-nous pas surprendre ?"
Il existe deux types de footballeurs : ceux qui se déconnectent en rentrant chez eux et ceux qui regardent et analysent le football à toute heure. Dans quel groupe êtes-vous ?
"La vérité c'est qu'à la maison, je ne regarde pas beaucoup le football. Peut-être quand il y a un match le soir mais généralement je ne le regarde pas parce que je suis habituellement avec mon fils et que nous n'allumons pas la télé."
Avez-vous des rituels particuliers avant les matchs ?
"Je ne suis pas trop maniaque mais j'embrasse les protège-tibias."
En prévision de cette saison, vous êtes-vous fixé des objectifs en termes de buts et de passes décisives ?
"Mon objectif est de travailler au jour le jour et au final je n'aime pas penser à un chiffre. Je me concentre sur l’effort quotidien car, avec cela, les résultats viendront."
Il a un contrat avec Alavés jusqu'en juin 2026. Où vous voyez-vous en 2027 ?
"À Alavés. Je suis très heureux, très bien où je suis et proche de chez moi donc je me vois ici."