Ce mardi, Aurélien Tchouaméni était présent en conférence de presse à la veille du match entre l'Équipe de France, déjà qualifiée, et la Tunisie.
Pour commencer, le joueur du Real Madrid a été sondé sur son rôle de sentinelle avec les Bleus : "C'est sûr qu'entre ce poste et un poste de relayeur, il y a une différence. Le poste de sentinelle demande un peu plus de sobriété, dans le sens où on doit beaucoup plus assurer l'équilibre de l'équipe. Parfois, dans le match, j'ai envie d'y aller, mais je me retiens, car s'il y a une contre-attaque, il faut que je sois en place. C'est un rôle qui me tient à cœur, je suis content de l'avoir."
Il est aussi revenu sur ses premiers pas dans une Coupe du Monde : "Ce que ça change ? Je n’avais jamais répondu à des questions posées en arabe (rires). La Coupe du monde, c'est forcément différent. Est-ce que je m'y attendais ? Oui et non, car tant qu'on n'a pas goûté, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, mais entre le dernier match de Ligue des nations face au Danemark et celui de samedi, il y a eu une grosse différence en matière d'intensité et de tension. Ça n'avait rien à voir. On en a discuté entre nous et on est sûrs qu'on va encore découvrir plein de choses dans ce tournoi."
Un journaliste l'a ensuite presque vexé en avançant que les conférences de presse étaient habituellement réservés à un joueur qui compte, un cadre. Il a voulu lui demander à travers cette remarque s'il se sentait comme le leader de la nouvelle génération : "Attention, je vais mal le prendre (rires) ! J’ai 16 sélections, j’essaie d’emmagasiner le maximum d’expérience. Quand on regarde à table, il y a de plus en plus de joueurs avec qui j’ai joué dans les catégories de jeunes. C’est une autre génération en train d’émerger. Leader, je ne pense pas, mais j’espère que je compte dans l’équipe ! (rires)."
Le match contre la Tunisie : "C’est une équipe technique, qui met beaucoup d’intensité comme on a pu le voir contre le Danemark (0-0). Je connais pas mal de joueurs que j’ai affrontés en Ligue 1 comme Skhiri, Khazri ou Sliti. On sait qu’ils vont tout donner et ils auront l’apport de leurs supporters venus en nombre au Qatar. Il va y avoir une bonne ambiance. On vit pour ce genre de matchs."
Camavinga en latéral gauche ? Tchouaméni ne l'avait pas forcément vu venir : "Je n'avais pas forcément vu ses aptitudes pour jouer latéral gauche, a souri Aurélien Tchouaméni ce mardi, interrogé en conférence de presse sur le sujet. C'est pour ça que je ne suis pas coach ! Il a décelé des qualités pour qu'il puisse nous aider et on a confiance en lui. On sait qu'il a les qualités mentales, physiques et techniques pour jouer à ce poste-là si l'opportunité se présente."
Il prend des cours de piano avec Camavinga : " Il y a un petit pôle musique qui s'est monté depuis quelques jours. Je n'avais jamais fait de piano de ma vie. C'est la première fois que je jouais. On a appris le morceau 24 heures plus tôt. On espère qu'on pourra faire un petit concert d'ici à la fin de la compétition (rires)."