Les débuts de l’Argentin Solari en Ligue des Champions coïncident avec le moment décisif du choix de sa continuité sur le banc.
Des sept entraîneurs qui ont amené le Real Madrid à lever la Coupe aux grandes oreilles, trois d’entre eux ont repris l’équipe en cours de saison. Il s’agit de Zidane, Del Bosque et Miguel Munoz. À eux trois, ces entraîneurs ont conquis plus de la moitié des Ligues des Champions glanées par Madrid. Dès lors, il est légitime que la nomination de Santiago Solari, bien que temporaire, suscite des motifs d’espoirs chez les Madridistas.
Le chemin de l’entraîneur argentin commence cette semaine, contre Viktoria Plzen, et avant de pouvoir prétendre à plus d’ambition, il devra passer l’écueil de l’équipe tchèque de belle manière s’il entend poursuive l'aventure. Il lui reste encore deux rencontres pour convaincre ses dirigeants qu’il est à même de mener l’équipe vers le succès, et donc de lui faire un contrat pour rester jusqu'au moins la fin de saison.
Pour le moment, l’Argentin est bien parti pour conserver les rênes de l’équipe madrilène. Les résultats sont positifs, l’équipe n’a toujours pas encaissé de but avec lui. De plus, le club comme les joueurs semblent apprécier ses méthodes de travail. Le fait qu’il compte sur Vinicius est également un point qui joue en sa faveur.
Même si le jeu déployé laisse encore à désirer, il a réussi à stopper la dynamique négative dans laquelle s’était embourbée l’équipe lors des derniers matchs de Lopetegui. Demain, Solari aura l’occasion une fois encore de faire ses preuves, dans une compétition totalement inédite pour lui en tant qu’entraîneur.