Valence conteste le témoignage de Vinicius : "Le racisme ne se combat pas avec des mensonges"

Le club de Valence exige que le joueur du Real Madrid rectifie la version qu'il a donnée aujourd’hui dans sa déclaration au juge, dans laquelle il affirme que les insultes racistes étaient généralisées.

Valence accuse ouvertement Vinicius Junior d'avoir menti dans sa déclaration au tribunal d'instruction dans sa description des événements qui ont eu lieu lors du match à Mestalla le 21 mai, lors de la visite du Real Madrid. 

Dans un communiqué officiel, le club de Mestalla a demandé au joueur de rectifier la version qu'il a donnée ce jeudi lors de sa vidéoconférence au tribunal. "Le racisme n'a pas sa place dans le football ni dans la société, mais on ne peut pas le combattre avec des supercheries ou des mensonges sans fondement", a répondu Valence.

Valence a réagi avec force et vigueur après que Vinicius avait affirmé dans sa déclaration au juge que les insultes racistes qu'il avait reçues à Mestalla provenaient de l’ensemble du public, et non de quelques individus seulement. La déclaration du club de Mestalla s'appuie sur des informations parues tout au long de la matinée de jeudi, selon lesquelles le joueur du Real Madrid aurait déclaré que les cris de "singe, singe" provenaient de la majorité des tribunes.

📝 COMUNICADO OFICIAL | DECLARACIÓN DE VINICIUS

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— Valencia CF (@valenciacf) October 5, 2023

Un précédent avec Ancelotti

En fait, Valence commence son communiqué en expliquant qu'une erreur d'interprétation similaire a été commise par l'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, lorsqu'après le match il a déclaré dans la salle de presse que "tout le stade" avait proféré ces insultes racistes. Le soir même du match, le club a fait une apparition publique par l'intermédiaire de son directeur général, Javier Solís, pour demander une rectification de cette évaluation erronée.

Deux jours plus tard, lors de sa première apparition publique, Carlo Ancelotti a d’ailleurs rectifié sa première version : "Je m'excuse... ce n'était pas 46 000 personnes, mais ce n'était pas un ou deux non plus". Il a aussi ajouté : "L’Espagne n'est pas raciste, mais il y a du racisme en Espagne".