Federico Valverde, qui s'entraîne déjà avec la sélection uruguayenne en vue de la Copa América 2024, a évoqué sa relation avec Ancelotti et ce que lui a coûté au début son changement de poste, dans une interview accordée à "La Quinta Tribuna" sur AUF TV.
Sa deuxième Ligue des champions : "C'est quelque chose d'unique, je suis très fier de réaliser ces choses avec ma famille et les gens qui sont proches de moi depuis que j'ai commencé à jouer au football quand j'étais enfant. Ils apprécient vraiment de voir un membre de leur famille réaliser des choses aussi importantes. C'est difficile de l'accepter en ce moment, mais ma famille m'aide à l’apprécier."
Le départ de Toni Kroos : "Kroos aura toujours beaucoup de respect et d'affection dans ma famille. Dans sa famille, nous avions l'impression de faire partie de tout ce qu'il accomplissait, surtout quand les choses n'allaient pas bien, avec quelques mots, il me faisait me sentir mieux. Un joueur comme lui nous manque sur le terrain et en dehors. Il avait toujours ce calme."
Jouer sur l’aile à Madrid : "J’ai appris à apprécier le fait de jouer où que je sois sur le terrain. Quand j'ai commencé à travailler avec Ancelotti, j'avais cet agacement... Pourquoi dois-je changer de poste ? Si l'entraîneur vous demande de collaborer à un autre poste, vous devez l'apprécier à sa juste valeur, le comprendre et en tirer le meilleur parti pour le bien de l'équipe. Et venant de lui, d’Ancelotti… Jouer au Real Madrid n'est pas facile, il faut saisir cette opportunité et ne jamais la laisser passer."
Mentalité de vainqueur : "Même quand on gagne, il faut continuer. Maintenant, il y a un objectif très important pour ma vie, ma carrière, comme la Copa América. Ma mentalité est toujours de profiter quand je gagne. Quand vous êtes au Real Madrid, vous arrivez avec l'illusion et le rêve de pouvoir réaliser de grandes choses, des titres importants, et quand vous êtes au club depuis des années, vous vous rendez compte que c'est difficile mais qu'il y a cette faim de gagner, d'en faire toujours plus. Les supporters vous font ressentir la même chose, que la plus belle chose est la Ligue des champions et que ça semble facile mais ça ne l’est pas."
Copa America et Uruguay : "On peut y croire, mais avec les pieds sur terre. Nous connaissons les joueurs que nous avons, l'équipe, la faim que nous avons. Nous voulons entrer dans l'histoire, mais c'est très difficile. Nous devons avancer pas à pas. Nous devons travailler dur, continuer à nous améliorer en tant qu'équipe. Nous devons tirer le meilleur parti des joueurs qui ont déjà gagné ce titre, comme Luis Suárez, et ça nous donne la foi nécessaire pour y parvenir.
Une revanche ? "On peut dire oui. En fin de compte, lorsque vous ne réussissez pas quelque chose et que vous avez l'occasion de réaliser à nouveau ce rêve, cet objectif, vous continuez à travailler pour l'atteindre en tant qu’équipe."