Fraîchement devenu indispensable dans le dispositif de Zinédine Zidane, Fede Valverde a accordé un entretien à El Transistor, émission de la radio Onda Cero.
Sa popularité grandissante : "Je n'aime pas parler de popularité, bien que j'ai remarqué certains changements. Je préfère parler de l'amour des fans parce qu'il est beau et que je l'ai remarqué également. Si je suis plus souvent reconnu dans la rue ? Oui, oui, bien sûr. Il y a quelques mois encore, je n'étais pas autant reconnu. Mais c'est une bonne chose, j'en parle avec ma copine. Je lui dis que c'est beau de donner le sourire à des enfants."
La sélection uruguayenne : "Nous sommes concentrés à Budapest car nous jouons en Hongrie vendredi. Le staff technique m'a félicité. On se bat pour faire au mieux possibles les choses. C'est beau que les coéquipiers et entraîneurs viennent te féliciter parce que tu fais bien les choses."
Le travail : "On s'entraîne tous les jours. Je crois qu'il faut travailler dur, être préparé et concentré sur le football. Je me sens prêt pour tout ça."
Son passage au Castilla : "J'essaye toujours de retenir le positif. Pour moi, ce fut quelque chose d'incroyable. Beaucoup de gens peuvent penser que le Castilla n'est qu'une étape mais ce fut merveilleux pour moi d'y être, d'aller jouer sur des terrains compliqués où les gens se déplacent pour voir jouer la B du Real Madrid."
Du Castilla au Deportivo : "Oui, c'était dur. Je n'ai pas pu donner le meilleur de moi-même et atteindre les objectifs mais beaucoup de gens m'ont remarqué et ont commencé à me faire confiance."
Sa combativité : "Je dis toujours que si vous donnez tout sur le terrain, que vous vous sacrifiez sur le terrain... les gens le remarquent. Je suis un battant, pas seulement dans le football, mais aussi dans ma famille. J'essaye de donner le meilleur de moi sur le terrain et les gens m'en sont reconnaissants."
Sa future paternité : "Oui, certains savaient déjà la nouvelle, mais je leur ai dit qu'il était préférable qu'ils ne disent rien. Je ne voulais pas donner l'information avant d'avoir marqué un but. On le cachait seulement parce que je traverse un bon moment dans ma carrière. Pour la première fois, je me bats pour une place de titulaire au Real Madrid. J'en ai parlé avec ma copine et on s'est dit qu'il était mieux d'attendre un but. Ce sera un garçon et je lui donnerai un ballon."
Sa compagne, journaliste : "C'est une journaliste dure, elle a toujours une critique constructive. Elle est courageuse. Je vois les journalistes comme des travailleurs, je n'ai aucun problème avec cela."
Sa personnalité : "Je suis ouvert, mais oui, un peu reservé. J'aime être avec mon entourage mais je n'évite pas non plus d'aller manger ou diner avec mes coéquipiers. Lorsque je suis arrivé en Espagne, j'ai vécu un an avec mes parents, ensuite j'ai vécu seul à la Corogne et maintenant je vis avec Mina [sa compagne]. On s'est rencontrés sur les réseaux sociaux et je l'ai invité à voir un Barcelone - Real Madrid, le 1-1 en Copa. Moi je n'y étais pas, je n'ai pas été convoqué et je suis resté à la maison."
L'appel du Real Madrid : "C'est une sensation impressionnante, beaucoup de choses me sont passées par la tête, beaucoup de moments difficiles durant l'enfance."