Raphaël Varane a accordé une interview au quotidien Le Parisien, dans laquelle le Madrilène évoque, entre autres, l'affrontement à venir face au PSG en Ligue des Champions.
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Est-ce le bon moment pour affronter Paris sans Mbappé et Neymar ?
Je ne sais pas. Nous aussi, on est encore en rodage. Paris s'appuie sur un effectif et un collectif importants. Forcément deux joueurs très talentueux ne seront pas là, mais ça demeure une équipe particulièrement compétitive. Il faudra un grand Real pour battre Paris.
Vous étiez de la double confrontation en huitièmes de finale lors de l'hiver 2018 (3-1, 2-1). Quels souvenirs en conservez-vous ?
Ça fait partie de mes très bons souvenirs. Sur cette édition, à partir des matchs à élimination directe, on a hérité à chaque tour d'un adversaire présumé supérieur et invariablement on a franchi l'obstacle.
Au regard de la composition de votre groupe où figurent aussi le FC Bruges et Galatasaray, la première place est promise au Real ou à Paris…
Sur le papier peut-être, sans doute même. Après, la réalité du terrain se révèle parfois un peu différente. En tout cas, il s'agit d'engranger un maximum de points dès ce premier match à Paris.
Dans l'intensité, un PSG-Real est comparable à un Clasico Real-Barça en Liga ?
Sur le plan de la pression, le Clasico est unique. Après, un match face à Paris est aussi la promesse d'une confrontation stimulante et excitante. Là, on touche le très haut niveau avec l'assurance d'avoir en face de nous de très grands joueurs.
L'un d'eux a alimenté un feuilleton estival. Quelle résonance a eu à Madrid le vrai faux départ de Neymar ?
Ça a fait beaucoup de bruit. Au club, on ne l'a pas évoqué avec insistance, car on était déjà concentrés sur notre début de saison. Chaque jour, il y avait de nouvelles annonces. On finissait par perdre un peu le fil.
Au final, le Brésilien n'a pas rejoint Barcelone. Avez-vous été surpris par cette issue ?
Non. J'accueille toujours les rumeurs avec des pincettes. Je suis de nature assez prudente. Tant qu'une négociation n'est pas conclue, je prends en général du recul.
Durant le rassemblement des Bleus, avez-vous pu échanger avec Alphonse Areola, votre nouveau partenaire madrilène ?
Un petit peu et il est très content de venir à Madrid. On ne sait pas ce qu'il peut se passer pour la place de titulaire. Dans le football, tout va très vite et son poste est spécial. À Madrid, on a la chance d'avoir deux très bons spécialistes. On verra. Je connais ses qualités et j'espère qu'il aura les occasions de les exprimer. Il a, je pense, sa carte à jouer. Il peut faire une belle saison. Il est prêt pour. On va faire en sorte qu'il se sente bien.
Comment jugez-vous Keylor Navas qui a fait le chemin inverse en rejoignant Paris ?
Il est excellent. Comme Alphonse, il s'agit d'une très belle personne. Plus le niveau monte et plus il sait faire abstraction de la pression. Il se transcende dans les instants clés, notamment en Ligue des champions. Avec nous, il avait ainsi multiplié les arrêts exceptionnels, apportant très largement sa contribution à nos titres européens. C'est ça aussi la marque des grands.
source : Le Parisien