Directeur de Escolinha de Flamengo, premier club formateur de Vinicius Junior, Carlos Eduardo Abrantes a discuté avec le journal AS après la performance du madrilène lors du Clasico.
Il marquait beaucoup de buts quand il était petit : "Il marquait beaucoup, beaucoup, beaucoup. Il était toujours le meilleur buteurs de toutes les compétitions, il soulevait toujours les trophées de meilleur buteur."
Pour quelle raison est-ce plus difficile ? "Il faut le laisser jouer. Avec les minutes, le joueur gagne en confiance et les buts arrivent de manière naturelle. S'il a réussi à prendre confiance sans jouer, je suis certain qu'il marquera beaucoup de buts avec de la continuité."
Les sacrifices de ses parents : "Sa mère est restée à Sao Gonçalo [ville du club de Vinicius] et son père est parti travailler à Sao Paulo. Il était technicien des installations. Sa mère l'emmenait aux entraînement et s'est occupée de toutes ces choses. Sao Gonçalo est une zone très dangereux. Maintenant plus qu'à l'époque. Il y a aussi beaucoup de pauvreté."
Le type d'enfant qu'il était : "C'était un enfant totalement détaché et très rapide sur le terrain, mais timide en dehors. Il parlait peu... Puis il a commencé à se lâcher peu à peu."
Les comparaisons avec Robinho : "Vinicius a toujours été un joueur très rapide avec quelques caractéristiques propres à lui-même. On ne peut pas le comparer. Il prend ses décisions rapidement. Enfant, par sa façon de jouer et pour sa rapidité, peut-être qu'il ressemblait à Robinho... mais non ce n'est pas comparable. C'est comme maintenant : Vinicius est Vinicius."
Il rêvait déjà du Real Madrid : "Il rêvait de devenir un joueur professionnel du Real Madrid et de la sélection brésilienne. C'était les objectifs de sa vie."
Cristiano comme idole : "Il était supporter de Flamengo, mais il parlait du Real Madrid et de Cristiano Ronaldo."