L'entraîneur du FC Barcelone, Xavi Hernandez, s'est présenté face à la presse à la veille du match contre Osasuna.
Quel match attendez-vous contre Osasuna après l'annonce de votre départ ? "Dans ces moments, qui ne sont pas faciles, nous avons besoin d'unité. C'est ce que j'ai demandé dès le premier jour lors de mon arrivée. Et maintenant, plus que jamais. Les fans et le vestiaire ont été exceptionnels avec moi suite à l'annonce. C'est un moment d'unité. La saison n'est pas terminée, nous voulons rivaliser jusqu'à la fin de saison et bien faire. On va jouer un adversaire solide demain et on doit terminer la saison de la meilleure manière possible."
Pourquoi considère t-on que le problème de l'équipe est mental plus que footballistique ? C'est pour ça que vous partez ? "Ce sont les deux. Il faut mieux s'organiser, faire ce qui a fonctionné l'année dernière. Le mental ne suit pas parce que le niveau footballistique n'est pas en adéquation avec ce qu'on devrait faire. Mais j'ai pris la décision de m'en aller depuis longtemps. Je crois qu'on ne valorise pas notre travail. J'ai entendu que je m'en allais pour telle ou telle raison... Je crois qu'on ne valorise pas notre travail. C'est pour ça que je m'en vais."
Qui ça ? Le club, la presse, les fans ? "C'est général. Tu vois que, quoi que tu fasses, quoi que tu dises... Ce ne sera pas valorisé. Ce n'est pas que je ne supporte pas la pression. Au contraire, mais on ne valorise jamais le travail que l'on fait dans une des périodes les plus difficiles de l'histoire du club."
Pourquoi l'avoir fait après Villarreal ? "Parce que nous avons besoin d'une réaction. On a besoin de motivation et d'enthousiasme avec une vision sur la prochaine saison. Ma priorité est de bien finir dans le club. Penser au Président, à Déco. Le projet continuera."
Pourquoi avez-vous prolongé alors ? "Ça s'est produit il y a de nombreux moins. Le timing n'a rien à voir. La sensation que je devais partir, je l'ai ressenti en début de saison."
Vous êtes arrivé sans Messi au club, vous n'avez pas eu les joueurs souhaités... Les titres remportés ont-ils été mis en avant dans le processus ? "Quand je suis arrivé, j'ai dit ce que je pensais. Quand j'ai dit que nous étions en construction, on m'est tombé dessus. Quand je dis que nous ne sommes pas le Barça de 2010, il y a aussi des critiques. J'ai le sentiment que, quoi que je fasse ou dise, ça ne suffit pas. On ne va rien me laisser, pas même la Liga avec 14 points d'avance sur le Real, la finale de Supercoupe historique..."