Zinédine Zidane est apparu devant la presse à la veille de la rencontre de demain.
La clé pour atteindre 3 finales
consécutives
Il y a beaucoup de travail, beaucoup de talent aussi, évidemment,
mais beaucoup de travail. Atteindre la finale n'a rien de facile.
Nous sommes contents de pouvoir jouer cette finale.
Aucun entraîneur n'a gagné 3 Ligue des Champions
consécutives...
C'est beau et je vis de ça, c'est ce que je peux te dire. C'est ma
passion, j'ai toujours été un compétiteur et j'aime la compétition.
Derrière ça il y a beaucoup de travail et pas seulement de moi. Le
club est comme ça.
Cristiano
Je le vois très bien. Demain c'est le dernier match de la saison et
lui il vit pour jouer ces matchs là.
Ce que pensent les remplaçants
Comme l'a dit Isco, c'est à moi que revient la corvée du onze. Je
dois prendre des décisions. Ils sont très bons et beaucoup ne
joueront pas, d'autres seront sur le banc. Le joueur peut être déçu
mais quand le match commence il est avec l'équipe. Nous sommes un
groupe et cela se passera toujours comme ça. Un joueur sur le banc
peut apporter quelque chose à l'équipe.
La souffrance d'une finale
Aujourd'hui non, c'est tout le contraire. Nous sommes contents de
pouvoir vivre une autre finale, ce moment on ne le revivra jamais.
Peut-être que nous en verront d'autres, mais aujourd'hui et demain
ce sont des émotions uniques, nous devons en profiter.
Le Real favori
Non et nous le savons. C'est une finale et nous avons autant de
chances qu'eux. C'est du 50-50, comme toujours dans les finales.
Nous allons essayer de faire un grand match pour gagner.
Klopp
J'étais un peu meilleur joueur mais Klopp n'était pas mauvais. En
tant qu'entraîneur, je le respecte beaucoup, il a de l'expérience
et une grande carrière. Je ne peux pas dire qu'on se ressemble,
nous sommes différents, mais je le respecte beaucoup.
Un travail valorisé
Ce qui m'importe c'est de bien faire les choses, tout donner et
ensuite le résultat n'est pas si important que cela. C'est ce que
je dis aux joueurs, qu'ils donnent tout. Après si l'adversaire est
meilleur nous ne pouvons rien y faire.
Le casse-tête
Oui, ça me donne mal à la tête de faire le onze. C'est le pire
moment pour un entraîneur et d'autant plus dans une finale.
Certains joueurs ne joueront pas mais ils le savent, cela fait
partie de mon travail et je dois l'assumer. C'est ma
responsabilité.