Après une qualification acquise à la dernière minute face à la Juventus, Zinedine Zidane s'est exprimé face aux médias.
L'entraineur est tout d'abord apparu en flash interview aux micros de beIN Sports :
"Franchement, ça été un match compliqué d'entrée. Quand on prend un but au bout d'une minute de jeu, de toute façon... Il s'est passé exactement ce qu'il s'est passé au match aller dans le sens contraire. La Juventus est rentrée dans son match, nous pas du tout. C'est pour ça que les mots ne servent à rien. Il faut juste montrer sa supériorité sur le terrain. Je pense que, sur les 180 minutes, on mérite quand même notre qualification. Même ce soir, on a eu des occasions pour marquer beaucoup de buts. Mais on ne l'a pas fait. Ce n'est pas grave, c'est comme ça. C'était un quart de finale de Ligue des champions. On est dans le top du top. C'est un truc de fou. On s'aperçoit que quand on y croit, ça paye à la fin."
Zidane s'est ensuite présenté en conférence de presse :
L'entame de match : "On se s'attendait pas à prendre un but à la première minute. On les a fait renaître. Ensuite ils ont pris le match par le bon bout et nous non. Ce n'est pas dans le jeu ou les occasions qu'on a été mauvais mais dans le fait de ne pas avoir su gérer le match."
Le pénalty : "On m'a dit qu'il y avait pénalty, je n'ai pas vu l'action. Si l'arbitre siffle, il y a pénalty. On ne va pas rentrer dans ce débat. Nous sommes contents d'être qualifiés en demi-finale. Ils ont très bien joué mais nous voulions passer et on s'est battu jusqu'à la fin."
La gestion de Cristiano avant le pénalty : "Cristiano est habitué à ça. Il prend le ballon, il marque et il s'en va à la maison."
Le changement de Bale : "Je l'ai fait parce qu'il fallait le faire. Je n'étais pas satisfait et il fallait changer. Ce n'était pas une punition pour Gareth ni pour Casemiro. Nous avons changé la dynamique avec Asensio et Lucas, qui nous ont apporté plus d'énergie. Il fallait le faire."
La bourde de Navas : "Il ne faut pas tout mettre sur le dos de Navas. Les buts sont la faute de tout le monde."
La défense compacte de la Juve : "On avait la sensation de pouvoir marquer, les occasions étaient là mais on ne marquait pas."
La peur de l'élimination : "Je n'ai pas eu peur, je ne pensais pas à l'élimination. Parce que ce que l'on ressent se transmet aux joueurs, donc j'essayais de transmettre à mes joueurs que c'était un match difficile mais qu'il fallait se battre. On a eu du mal, c'est vrai, mais on a réussi."
Le rouge de Buffon : "Je ne pense pas qu'il méritait ce final. Dans tous les cas, cela ne va pas effacer tout ce qu'a fait Buffon pour le football. C'est un énorme joueur. Peut-être qu'il jouera encore la Ligue des Champions la saison prochaine."