Le Real a traversé quelques secousses, mais la situation est loin d’être alarmante. Entre le niveau des cadres, la progression des jeunes et la marge de progression collective, il y a plusieurs raisons de rester optimiste.
Il n’aura fallu que deux contre-performances de suite (Liverpool et le Rayo) pour que la terre tremble à Madrid. Supposés problèmes d’egos dans le vestiaire, possible rupture avec le nouveau coach et ses méthodes, incapacité à s’imposer face aux gros, sont autant de points négatifs qui sont mis en avant ces derniers jours. Et pourtant, si le Real n’a pas tout maîtrisé depuis le début de saison, il y a largement de quoi rester positif pour la suite.
L’équipe a certes encore des choses à régler, mais elle avance, et plusieurs signaux vont dans le bon sens. Le groupe de Xabi Alonso a montré assez de garanties, mais aussi une marge de progression énorme pour se projeter avec optimisme sur les prochains mois. Voici pourquoi.
Une colonne vertébrale solide
Il faut d’abord rappeler que depuis le début de saison, de nombreux cadres évoluent à un niveau de performance exceptionnel. Thibaut Courtois est imprenable dans ses cages et réalise un début d’exercice hors-norme.
Devant lui, Eder Militao est revenu de blessure avec là aussi, un niveau incroyable. Le Brésilien est redevenu le patron de la défense au meilleur des moments. Aurélien Tchouaméni sur la ligne au dessus est irréprochable dans le rôle de milieu défensif. Sans oublier enfin Kylian Mbappé, qui réalise certainement le meilleur début de saison de sa carrière.
Les résultats sont bons
On parle de crise au Real, et pourtant… Les résultats au global sont extrêmement positifs malgré les deux derniers revers à l’extérieur. Les hommes d’Alonso sont leaders de la Liga avec 3 points d’avance sur le Barça, ont remporté le Clasico et restent bien classés (7e) en Ligue des Champions avec 3 victoires et une défaite.
N’importe quel supporter aurait signé pour arriver à la trêve de novembre dans cette situation. Le problème, c’est que les deux derniers résultats, Anfield puis Vallecas, ont un peu plombé l’ambiance. Mais avec un peu de recul, il serait osé d’affirmer que le Real Madrid va mal.
Des jeunes qui poussent
Le Real peut aussi s’appuyer sur ses jeunes, dont certains qui ont déjà un vrai impact cette saison. Arda Güler en est le meilleur exemple : dès que Xabi lui a fait confiance, il a pris de la place au milieu et s’est très vite entendu avec Mbappé. Leur connexion apporte des buts, des points et beaucoup de dynamisme dans le jeu.
Dean Huijsen et Franco Mastantuono offrent eux aussi des raisons d’y croire. Ils connaissent forcément des hauts et des bas, mais ils restent des options importantes dans deux zones clés du terrain. Avec leur âge et leur potentiel, ils ne peuvent que progresser.
Une 2e partie de saison souvent meilleure
C’est presque une tradition : le Real Madrid accélère après janvier. C’est factuel, les équipes madrilènes finissent souvent mieux qu’elles ne commencent la saison, et il n’y a aucune raison de penser que ce groupe-là ne puisse pas suivre le même chemin.
Si le Real parvient à monter d’un ton après la trêve, au moment où les gros matchs vont s’enchaîner, tout redeviendra possible. C’est souvent là que Madrid fait la différence : quand la saison se durcit, l’équipe hausse son niveau et se rapproche de ses objectifs majeurs, que ce soit en Liga, en Copa ou en Ligue des champions.
Une marge de progression en attaque
Le trio Mbappé-Vinicius-Bellingham n’a pas encore totalement trouvé son rythme, mais le potentiel est là, immense. En enchaînant les matchs ensemble, leur connexion devrait forcément s’améliorer. Et si cette alchimie se met en place, l’équipe peut clairement passer un cap. C’est peut-être même la principale raison d’être optimiste.









