L’entraîneur Xabi Alonso a participé à la rentrée de l’année de l’Ecole universitaire européenne du Real Madrid.
Aux côtés d’Emilio Butragueño, directeur des relations institutionnelles du club et directeur général de l’école, il a officiellement lancé l’année 2025-26 lors d’un événement organisé à Valdebebas. Il en a profité pour répondre à quelques questions ur le club et le métier d’entraîneur.
Les valeurs du Real Madrid
"Comme je les ai vécues en tant que joueur, je les conserve naturellement. Il faut respecter l'histoire du madridisme et la façon dont ce grand club s'est construit. Cette recherche de l'excellence, cette générosité et cet effort sont incontestables au sein du club. Et ce, à tous les niveaux, pas seulement sur le terrain. Le terrain est ce qui brille le plus, mais il y a beaucoup d'autres niveaux, que vous apprendrez à connaître, pour que ça fonctionne. Tout doit être lié et c'est un patrimoine du club qui est très précieux. Au Real Madrid, les choses ont une grande valeur et il faut le comprendre".
Comment atteindre l’élite
"J'ai eu la chance de comprendre très jeune quelle était ma passion, à savoir jouer au football. Ça facilite les choses pour choisir sa voie. Une fois que vous vous engagez dans cette voie, vous devez être prêt à en payer le prix. Vous devez être prêt à vous donner à 100% pour, tout d'abord, avoir une chance. Ensuite, si vous voulez continuer à progresser, vous avez besoin de cette constance et de cette éthique de travail qui, dans mon cas, comme je venais d'une famille de footballeurs, m'étaient déjà acquises depuis mon plus jeune âge. De plus, une fois que l'on est joueur, il faut relativiser les choses pour pouvoir distinguer ce qui est vraiment important".
Le métier d'entraîneur
"C'est ma curiosité pour le jeu qui m'a motivé. Je suis maintenant entraîneur, mais le meilleur, c'est de jouer. J'envie beaucoup les joueurs, mais c'est une envie saine. J'ai toujours été curieux de savoir pourquoi les choses se passaient ainsi, peut-être à cause de la position que j'occupais. Ça m'a incité à m'intéresser de près à ce sport. Ces dernières années, je me suis dit : "Je dois donner forme à tout ça". J'ai dû bien me préparer pour profiter de cette nouvelle responsabilité. Je ne voulais pas aller trop vite, c'est pourquoi j'ai commencé ici avec les enfants. Je voulais avancer progressivement jusqu'à arriver ici. Il faut sortir et essayer pour apprendre".
L’expérience à l’étranger
"Quand j'étais à l'université, à 22 ans, je suis allé faire mes études à Liverpool. Au début, j'écoutais beaucoup, je parlais peu et j'étais très attentif à ce qui se passait. Ça m'a aidé à trouver mes marques. Ensuite, il ne faut pas avoir peur, il faut avoir du courage, une personnalité propre pour se faire respecter de manière constructive, puis la constance nécessaire pour faire les bons choix afin d'arriver là où l'on veut. Voir le monde, rencontrer des gens de partout et d'autres cultures m'a beaucoup aidé. Si je n'avais pas eu cette expérience en tant que joueur, je ne serais probablement pas ici aujourd’hui".









