À l’approche du match face entre l’Athletic et le Real Madrid (19h ce mercredi), Raúl Varela et Roberto Gómez ont débattu sur la situation de Xabi Alonso.
Le journaliste a d’abord critiqué l’attitude de l’entraîneur en conférence de presse : "Je n'ai pas apprécié son expression ni l'inquiétude excessive qu'il a manifestée en salle de presse", a lancé Varela. Pour lui, l’entraîneur devrait se concentrer sur l’essentiel : "La composition de l'équipe et les changements. Rien de plus."
Raúl Varela rappelle que Florentino Pérez n’est pas connu pour agir impulsivement : "Florentino est très patient, il a du mal à limoger un entraîneur, et c'est appréciable." Il a cité des exemples comme Benitez et Lopetegui, où le président a attendu presque jusqu’au point de non-retour : "Il tergiverse presque jusqu'à ce que la situation soit irrémédiablement compromise".
Gómez estime que le poste du Basque est tout de même sérieusement menacé : "Je suis surpris qu e Xabi Alonso parle autant avec le président… il y a forcément un ultimatum". Selon lui, le message en interne est clair : "Il doit bien jouer et gagner. Inutile de le lui dire, il le sait parfaitement." Il a ajouté que chaque match compte désormais pour mesurer la solidité du projet : "À Bilbao, c’est un match compliqué et difficile, le Real Madrid et les joueurs doivent élever leur niveau de jeu."

Pour autant, Gómez prévient que le président peut aussi trancher : "Florentino a limogé des entraîneurs comme tout le monde", avant de défendre les joueurs : "Comme c'est facile pour vous de vous en prendre aux joueurs…" Il a conclu sur ce qui reste, selon lui, la seule priorité d’Alonso : la composition de l’équipe et les changements.
Le débat a aussi porté sur la fragilité en général du poste d’entraîneur. Gómez a rappelé "qu’ils sont le maillon faible", tandis que Varela a évoqué le départ inattendu de Zidane de son propre chef, montrant que parfois, ce sont les coachs eux-mêmes qui décident de partir, sans même que le président intervienne.









