Dans un édito rédigé pour les colonnes de Marca, le journaliste Raúl Varela a longuement chargé le PSG, un club pour lequel il a visiblement peu d’estime.
"Le Paris Saint-Germain ne sera jamais le Real Madrid. Je ne vais pas non plus recevoir le prix Nobel pour avoir découvert ce que tout le monde sait déjà. Mais il est bon de se le rappeler aujourd'hui, quelques heures avant ce match fantaisiste entre Parisiens et Citizens, que la moitié du Golfe Persique suivra à la télévision.
Pendant que Pochettino essayait de nous convaincre que son vestiaire est plus heureux qu'une école en sortie à Eurodisney, Ander Herrera (milieu de terrain du PSG), homme prudent et footballeur s'il en est, nous a surpris en qualifiant de rêve et non d'obligation le fait de devoir remporter une compétition qui a échappé au club du Parc des Princes tout au long de l'histoire.
Il n'est pas nécessaire d’être tombé de la dernière pluie pour comprendre les paroles de l’Espagnol en termes de pression environnementale. Je me débarrasse du favoritisme, je me défais de cet impératif et tout ce qui viendra sera le bienvenu.
Peu importe les dépenses engagées pour obtenir, au moins en termes de noms, la meilleure équipe du monde. Si quelle que soit la combinaison de onze de départ choisie par Pochettino, elle ne donne pas l'impression d'être meilleure que n'importe quelle opposition, c’est qu’il manque quelque chose.
Et, cher Ander, le PSG doit avoir des rêves, bien sûr. Mais ils ont aussi des obligations et l'une d'entre elles est de gagner la Ligue des champions. Celle que le Real Madrid est capable de gagner même s'il n'a pas la meilleure équipe d'Espagne.
C'est peut-être à cause de cette exigence quotidienne de compétition européenne que le Paris Saint-Germain sera peut-être un cheikh, mais jamais un roi."