Le journaliste Tomás Roncero espère voir le Real Madrid se qualifier ce soir, et ainsi "faire tomber les trois clubs état", comme il le déclare dans les colonnes de AS.
Après avoir éliminé le PSG puis Chelsea, le Real Madrid s’attaque ce soir à Manchester City, qu’il espère faire tomber comme ses précédents rivaux de cette édition de Ligue des Champions. En Espagne, on note un point commun entre ces trois adversaires : leur financement. Le PSG et City sont considérés comme des "clubs-état" alors que Chelsea s’est principalement construit sur les investissements du milliardaire russe Abramovitch.
Dans son édito du jour, Tomás Roncero, rédacteur en chef de la section Real Madrid du quotidien AS, ne manque donc pas l’occasion de pointer du doigt cette particularité, espérant voir la Casa Blanca triompher et signer "une trilogie parfaite".
📰☕️ #AS : "Magie blanche"#Marca : "Chaude ambiance, à toi de jouer"
— Real France (@realfrance_fr) May 4, 2022
Le Real Madrid a besoin de la magie des grandes soirées européennes et de l'aide du Bernabéu pour atteindre la finale. pic.twitter.com/2rpcTUIdD4
"Le jour attendu par le madridisme et par tout le football européen et mondial est arrivé. Le jour où Madrid peut consommer une trilogie parfaite : faire tomber les trois clubs état. Pour en finir avec le PSG, avec Chelsea gonflé par les pétrodollars russes d'Abramovitch et avec le City des Emirats arabes unis. Oui, ce sont des équipes de football, d'accord. Mais elles jouent avec des cartes marquées. Ils ont un compte courant qui a un crédit illimité. Le Real Madrid, en fin de compte, est un club de football qui continue à payer ses socios. Et avec ça, on peut en faire une équipe unique et impériale dans l'histoire s'ils arrivent à éliminer le City de Guardiola", écrit le journaliste.
"Une journée incroyable, dans laquelle le Bernabéu sera plus que jamais le joueur numéro 12. Le match commence à la Plaza Sagrados Corazones, se poursuivra dans les 10 premières minutes avec un but que le Bernabéu marquera. Et ça se terminera avec le cœur blanc de 60 000 âmes. Une soirée au cours de laquelle Ancelotti pourrait finir par fumer un autre cigare", conclut Roncero.