Thibaut Courtois et sa future femme Mishel Gerzig ont accordé un entretien à la revue Vanity Fair. Ils évoquent leur rencontre, leur mariage à venir et le gardien du Real Madrid a aussi parlé football.
Le Real et les autres : "J'ai eu la chance de jouer dans de grandes équipes comme l'Atletico ou Chelsea mais le Real Madrid est le meilleur club du monde. Ici, tout le monde te reconnait, te félicite si tu gagnes un titre. C'est un autre niveau."
Son parcours : "J'ai commencé à jouer à 4 ans et à 8 ans je jouais dans une bonne équipe. J'étais défenseur puis j'ai fait une poussée de croissance à 14 ans alors on m'a mis gardien de but. À 16 ans, j'ai disputé mon premier match professionnel. Mes parents et mes frères ont joué au plus haut niveau (au volley-ball et tennis) alors chaque week-end nous devions traverser la Belgique pour un tournoi"
Il a pensé à changer de sport plus jeune : "C'est une bonne chose que ça n'a pas été le cas car je ne serais pas venu à Madrid... et je n'aurais pas rencontré Mishel."
Thibaut Courtois et sa fiancée Mishel Gerzig pour le magazine Vanity Fair Espagne. ✨💍
— Joueurs Belges 🇧🇪 (@JoueursBE) March 28, 2023
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Sa relation avec Florentino Perez : "Elle est bonne. C'est le boss. Il veut que l'on gagne. J'aime son style, il est très proche de nous. Il ne manque pas un seul match et c'est quelque chose que je n'avais jamais vu avant. Il est très exigeant mais c'est un grand président. Il a tout réussi. Ce n'est pas comme si on s'envoyait des Whatsapp (rires) mais on se parle avant et après les matchs. Il vient aussi toujours discuter avec Mishel et les familles des autres joueurs. On l'a invité à notre mariage et on espère qu'il pourra venir."
Ancelotti lui a accordé des vacances malgré l'élimination rapide au Mondial : "En ça, Ancelotti est très compréhensif. De décembre à juin, on ne s'arrête pas. On joue tous les trois jours et il faut toujours gagner au Real Madrid. C'est pour cela qu'il est important de déconnecter."
Avec l'argent et le succès, il est plus difficile de faire confiance aux gens ? "C'est l'une des leçons apprises durant ma première année à Madrid. Je venais d'un petit village et oui les gens se rapprochent de toi pour ton argent. Faire confiance à quelqu'un, investir dans une affaire et voir son argent disparaître, c'est un risque. Par chance, mon père, qui est directeur financier, supervise tous mes investissements. Et avec les années, j'ai appris à savoir attendre et ne pas me lancer dans tout à la première tentation."