L’entraîneur de Getafe s’est exprimé auprès des médias à la veille du déplacement de son équipe au Bernabéu.
Ancelotti a déclaré en conférence de presse que Vinicius et Courtois allaient jouer demain.
C’est ce à quoi nous nous attendions. Je connais Carlo et en tant qu'entraîneur, nous devons mettre en place le onze le plus compétitif. S'il pense qu'ils sont prêts à jouer, il les fera jouer, je n'en doute pas.
Préférez-vous une équipe de Madrid avec ses titulaires ou avec des rotations ?
Je ne peux pas parler du rival. C'est l'entraîneur qui sait quels joueurs sont dans les meilleures conditions et qui sait s'il faut faire des rotations ou non. Ce sont des professionnels et, en tant qu'entraîneurs, nous mettons en place le onze le plus en forme et nous essayons de gagner le match. C'est ce que le Real Madrid cherchera à faire. On a beaucoup parlé du match contre City et des rotations, mais l'entraîneur du Real est intelligent et sait ce qui est le mieux pour son équipe. Nous nous préparons pour ce match, en sachant que quel que soit le onze, ce sera un grand adversaire.
Signeriez-vous un match nul demain ?
Un point au Bernabéu est toujours un bon résultat pour n'importe quelle équipe. Nous savons à quel point il est difficile de marquer dans ce stade. On ne sait jamais ce que le football nous réserve. L'objectif est de bien jouer et de bien interpréter le match. Ce sera très compliqué et nous ferons face, comme toujours, pour obtenir un bon résultat.
Qu'avez-vous le plus travaillé, les aspects tactiques ou psychologiques ?
Avant tout, l'aspect psychologique. Tout le monde sait qu'il n'y a pas de temps à perdre et que nous sommes dans la phase la plus décisive du championnat avec beaucoup d'enjeux. Il n'y a pas de temps pour une charge de travail trop importante. Nous avons beaucoup insisté sur l'aspect mental et sur certains aspects tactiques et stratégiques, comme d'habitude. Le travail a été fait.
Comment voyez-vous la lutte pour éviter la relégation ?
Le classement parle de lui même. Nous sommes relégables, mais il y a beaucoup d'équipes concernées et très peu de points d'écart. Ça va être une lutte acharnée jusqu'à la fin de la saison. Il y a un nombre important d'équipes qui n'ont pas encore atteint le salut et ce sera une lutte formidable, car aucune équipe ne veut être reléguée.
D'où vient votre amitié avec Ancelotti ?
Nous sommes collègues, nous avons joué l'un contre l'autre et nous nous sommes parlés. Nous avons des aspects footballistiques en commun. Nous avons un grand respect l'un pour l'autre. Il est l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand pour tout ce qu'il a accompli au niveau professionnel. Je respecte sa carrière. J'ai de l'admiration pour un gentleman et un magnifique entraîneur.
La pression de la relégation est-elle une motivation dans un match comme celui-ci ?
J'ai toujours dit que la pression concerne des problèmes plus graves. Nous sommes des professionnels et nous devons faire avec. Ce n'est pas définitif et nous avons la possibilité d'inverser la tendance. Sur le terrain, le joueur doit penser au match et y consacrer toute son énergie. C'est aussi le travail de l'entraîneur de faire en sorte que le joueur s'isole de tout cela. Je ne regarde pas le classement. Ce qui compte d’avoir atteint notre objectif quand le dernier match sera terminé.
Si vous pouviez retirer un joueur du Real Madrid demain, ce serait lequel ?
Je ne peux pas faire ça et je ne pense jamais à des choses qui ne peuvent pas se réaliser. Ce que nous pouvons faire, c'est jouer un bon match et freiner le potentiel du Real Madrid en travaillant dur. Nous, les entraîneurs, sommes là pour aider à un moment donné ou pour corriger certains aspects, mais ce sont les joueurs qui prennent les décisions finales.
Il y aura cinq cents azulones au Bernabéu demain.
Les supporters seront aux côtés de l'équipe, comme toujours. Ils sont sûrs que l'équipe va tout donner pour obtenir un bon résultat, tout en sachant que ce sera très difficile. Je suis très reconnaissant du soutien qu'ils nous apportent toujours.