L'entraîneur du FC Séville, José Luis Mendilibar, s’est exprimé après la défaite 1-2 contre le Real Madrid au Sanchez Pizjuan.
Quelle est votre impression sur le match ?
L'arrière-goût de la fin était mauvais. Nous avons joué 70 bonnes minutes mais nous n'avons pas été précis sur leurs deux buts, au contraire, nous leur avons donné l'avantage. Quant aux expulsions, on ne peut agir comme une bande de voyous et risquer de se faire expulser toutes les cinq minutes. J'ai joué 11 matchs en championnat et j'ai pris quatre cartons rouges. On ne peut pas jouer comme ça. L'arbitre peut avoir raison ou non, mais nous devons être plus raisonnables et calmes, rivaliser mais avec plus de bon sens.
Où en est l'équipe sur le plan physique ?
Lundi, nous saurons comment les joueurs ont récupéré de ce match. En théorie, nous allons tous bien et nous avons trois jours pour récupérer. Mentalement, ça nous aurait aidés si nous n'avions pas eu cette fin de match.
Que pensez-vous de Manu Bueno ?
Il a fait une très bonne première mi-temps et peut-être qu'en raison de la fatigue, il a un peu baissé en deuxième mi-temps, mais il a fait un très bon match.
Que vous a dit Ancelotti ?
Il m'a félicité pour ce que nous avons fait et m'a souhaité bonne chance pour mercredi (jour de la finale de Ligue Europa entre Séville et l’AS Roma). J'ai été un peu trop excité par l'hymne et je suis resté sur mon siège, je lui ai dit de m’excuser, j'aurais dû aller le voir.
C'est quand même fou de se dire que José Luis Mendilibar (62 ans), le coach de Séville depuis quelques mois, n'a joué que 4 matchs européens (United et Juventus cette saison) dans sa carrière d'entraîneur et se retrouve en finale de l'Europa League.
Sacrée consécration pour lui… pic.twitter.com/TONU0zYcgK
— Footballogue (@Footballogue) May 19, 2023
Les erreurs de Séville ont-elles été déterminantes dans le match ?
Oui, c'est vrai. Les deux buts sont dus à deux de nos erreurs. Nous avons fait un bon match, nous avons pressé, nous avons volé des ballons et nous nous sommes créé des occasions nettes. Ils en ont également eu une au début du match.
Comment avez-vous trouvé Papu et Jordán ?
Joan est comme un vieil âne. Il veut mais ne peut pas, ce qui est normal. Il a été absent pendant deux mois et s'est entraîné en dehors du groupe. C'est ce qui arrive à la plupart des joueurs blessés. C'est la même chose pour Papu, qui va de mieux en mieux.
Après cette défaite, avez-vous un onze clair pour la finale ?
Je pense que c'est assez clair, mais je ne suis pas vraiment certain.
Quel message adressez-vous aux supporters avant le match à Budapest ?
Nous allons nous battre jusqu'à la mort, nous allons aller chercher la victoire en finale contre un adversaire très coriace qui sait comment jouer ce genre de match. Ce match sera spécial pour tout le monde et nous allons tout donner, comme nous l'avons fait jusqu'à présent. En ce sens, il n'y a rien à reprocher à l'équipe.
La Roma (leur adversaire en finale) a également subi une remontada aujourd'hui.
Oui, on m'a dit que la Roma avait aussi perdu à la fin. Cela dépend de la façon dont on le prend. Maintenant je suis en colère, demain je penserai à la finale et à ce que nous devons faire pour la gagner. Je vais changer de mentalité, je ne sais pas si les joueurs sont aussi énervés que moi.