Le Français doit apprendre à mieux maitriser sa fougue : il compte quatre cartons jaunes en seulement 354 minutes de jeu cette saison.
Eduardo Camavinga, 18 ans, constitue un pari clair pour l'avenir du Real Madrid. Il a fait de brillants débuts avec le club, mais il y a un aspect de jeu qu’il doit impérativement apprendre à corriger. L’ancien Rennais est un joueur qui a une forte tendance à être averti. En effet, il compte quatre cartons jaunes en Liga, ce qui le place déjà au bord de la suspension. Pourtant, il n'a que de jeu 354 minutes au compteur entre le championnat et la Ligue des Champions.
Contre Osasuna, cet excès d'engagement l'a conduit à commettre un tacle sur un joueur dans une zone particulièrement délicate. Après seulement 28 minutes de jeu, ce carton jaune est venu conditionner le reste de son match. Malgré cela, il a continué à jouer dur dans au moins deux autres actions risquées. C’est pour cette raison que Carlo Ancelotti a décidé de le remplacer à la mi-temps. L'Italien a fait entrer Rodrygo et a laissé Asensio en position intérieure. Avec cette retouche tactique et le changement de joueurs, l'entraîneur voulait non seulement augmenter la pression sur la défense d'Osasuna, mais aussi protéger Camavinga.
La situation n'était pas nouvelle pour Camavinga. En fait, il s’est produit la même chose contre l'Espanyol, avec un avertissement à la 29e minute et un remplacement à la mi-temps, toujours par Rodrygo. Il a également été averti contre Majorque (47e minute, avant d'être remplacé à la 60e minute), ainsi que lors de la visite à Mestalla dans le temps additionnel. Les quatre cartons jaunes du Français sont intervenus après seulement 12 fautes commises, ce qui représente un taux de sanction de 25%. C'est beaucoup plus que lorsqu'il était encore à Rennes, où il avait pris 15 jaunes en 88 matchs.
Fort heureusement, Camavinga est un joueur qui dispose d'une grosse marge de progression. Le milieu français va donc devoir travailler sur l’aspect tactique mais aussi sur le plan émotionnel. Apprendre à contrôler sa fougue doit faire partie de ses priorités. Une tâche pour laquelle il recevra sans doute quelques précieux conseils de son entraîneur, Carlo Ancelotti.
