En 2014, le Real avait tenté d'inclure une clause spéciale dans le contrat de Morata. Les médias espagnols aiment l'appeler "clause de la peur".
Alvaro Morata a marqué deux fois sur deux en demi-finales contre le Real. La Casa Blanca a formé un talent qui par la suite se retourne contre elle et l'élimine de la Ligue des Champions. Ce scénario est digne d'un film. Il a d'ailleurs été utilisé à de maintes reprises par l'industrie cinématographique. En vendant Morata à la Juve alors que celui-ci avait le meilleur ratio minutes/buts de l'effectif, on dirait bien que le Real s'est tiré une balle dans le pied.
Pourtant, conscients que cela pouvait arriver, les dirigeants avaient au moment du transfert voulu inclure une disposition spéciale dans le contrat de l'ancien madrilène (espérons madrilène à nouveau). Cette modalité stipulait qu'en cas d'affrontement contre ses anciens coéquipiers, l'attaquant ne pourrait pas jouer la rencontre. Le même type de stipulation avait été inséré dans les contrats de Cheryshev ou de José Rodriguez.
La Juventus n'avait pas accepté, estimant que Morata allait devenir un joueur de classe mondiale et que le priver d'une rencontre de ce type serait désavantageux. De plus, l'UEFA ne tolère pas ce genre d'arrangement entre les clubs au niveau européen. Un cas similaire avait été celui de Thibault Courtois. À l'époque Chelsea ne voulait pas que l'Atlético ne l'aligne lorsque les deux clubs se rencontreraient. L'organe du football européen avait donné tort aux Blues déclarant la condition non-valide.
Pour rappel , la Juve avait déboursé 22 millions pour l'Espagnol et si le Real souhaite le rapatrier cet été, il devra le racheter au prix de 30 millions. L'option de rachat est valable deux ans et s'élèverait à 35 millions en 2016.