Le calendrier habituel du football mondial pourrait bien se métamorphoser très prochainement. La FIFA travaille sur plusieurs évolutions qui ont pour objectif de simplifier le football de demain.
Pour la FIFA, le football doit évoluer et ce, de manière urgente. La plus grande instance de football s'est réunie ces derniers jours à Doha avec des anciens joueurs et entraîneurs pour étudier la possibilité de rendre plus simple le calendrier. Arsène Wenger, qui représente désormais la FIFA, a expliqué les idées mises sur la table et le sens du raisonnement de son organisme.
"Tous les acteurs sont préoccupés par la quantité et la qualité des matchs. Nous devons faire moins de voyages. La façon de combiner les matchs des sélections et des clubs n'est pas la plus adéquate. Il faut réduire le nombre de matchs afin qu'ils soient beaucoup plus intéressants. Les fans veulent des matchs plus importants. C'est ce qu'ils réclament. Il faut aussi réduire les différences entre confédérations et offrir les mêmes opportunités à tout le monde", a expliqué le Français en préambule.
"Nous devons organiser le calendrier de sorte à ce qu'il soit plus efficace, c'est-à-dire en regroupant toutes les fenêtres internationales. Plutôt que d'avoir plusieurs trêves comme actuellement, ce qui n'est pas pratique, il faut les regrouper en une seule et jouer moins de matchs de qualifications", a poursuivi Wenger.
En clair, l'idée de la FIFA est d'organiser une seule et unique trêve internationale durant la saison. Celle-ci sera évidemment plus longue, elle durera un mois entier (en octobre selon plusieurs médias) mais au moins les clubs ne seront plus obligés d'envoyer leurs joueurs à l'autre bout du monde à plusieurs reprises au cours d'une même saison. En l'état, il y a des trêves de 10 à 15 jours en septembre, octobre, novembre puis en mars.
Selon plusieurs sources concordantes toujours, la FIFA aimerait que toutes les nouvelles mesures soient effectives à partir de 2028... date à partir de laquelle elle prévoit également de disputer une Coupe du Monde tous les deux ans au lieu de tous les quatre ans.