Champion d'Europe avec le Real Madrid (1998) et l'Ajax Amsterdam (1995), Clarence Seedorf s'est confié au journal MARCA, à deux jours de l'affrontement entre ses deux anciens clubs. Extraits.
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LDC
Son favori : "Le Real est le favori parce qu'ils sont champions en titre et ils ont de l'expérience en Champions. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils vont gagner à 100%."
L'Ajax, ce n'est pas que De Jong et De Ligt : "Zyech, Dolberg, Tafic ou Huntelaar sont des joueurs importants. Le Real affrontera une équipe qui accède, depuis plusieurs années, aux étapes finales des tournois. L'Ajax peut aussi battre le Real Madrid car après trois sacres consécutifs, il pourrait y avoir un manque de motivation de leur part. Mais le Real Madrid est toujours spécial en Ligue des Champions."
Un 4e sacre consécutif possible : "Tout est possible. Ce sera vraiment très difficile mais oui, le Real Madrid peut toujours le faire."
7 LDC gagnées depuis 98 : "Je suis fier et honoré d'avoir eu un rôle aussi décisif pour le Real Madrid (1998), cela a été le point de départ du retour du Real en Europe après tant d'années d'absence. C'est un sentiment spécial, très gratifiant. Le club s'est énormément renforcé durant toutes ces années, c'est également devenu un géant en dehors du terrain et je me suis réjouis de voir cette croissance."
Comment expliquer les déficiences en Liga ? "Après une saison comme celle de l'an passé, une nouvelle Champions League, ce n'est pas facile de trouver le bon équilibre. Probablement qu'il y aura des améliorations en deuxième partie, comme on est en train de le voir. Solari aura aussi plus de temps pour travailler avec l'équipe, il y avait beaucoup de pression sur lui au début."
Le Real moins compétitif sans CR7 ? "Cristiano était considéré comme un roi à Madrid et il était une garantie de buts pour l'équipe. S'il était encore là, le Real aurait plus de confiance en lui-même, mais je ne pense pas que les résultats auraient été si différents. Le départ de Zidane a probablement eu plus d'impact parce que la méthode de travail a changé."
Le cas Isco : "C'est toujours compliqué, de l'extérieur, de savoir ce qui se passe en interne. Isco est assurément un joueur très important et c'est l'un des joueurs que j'aimerais voir sur le terrain si j'avais l'opportunité de l'entraîner. En même temps, tous les grands joueurs peuvent connaître des moments difficiles et c'est le travail de l'entraîneur, dans l'intérêt de l'équipe et du joueur, de le relancer d'un point de vue mental et physique."