De retour chez les Bleus après l'Euro manqué, le madrilène Raphael Varane est passé en conférence de presse aujourd'hui aux côtés de son sélectionneur Didier Deschamps.
Pour votre retour, vous devriez être capitaine face à
l’Italie. Que vous inspire cette marque de confiance ? Et
pensez-vous que votre forfait à l’Euro puisse avoir eu un impact
sur votre place au sein du groupe ?
"Manquer l’Euro a été une grosse déception. C’est quelque chose que
je souhaite laisser derrière moi pour revenir plus fort. Ensuite,
par rapport au groupe, mon absence n’a pas changé mes relations
avec mes équipiers et le sélectionneur. J’ai mes repères. Ça n’a
pas changé grand-chose dans l’approche de cette sélection."
Vous avez repris l’entraînement en cours de compétition.
Auriez-vous pu être disponible pour le dernier match de
poule ?
"C’est vrai que j’ai repris l’entraînement à Madrid quelque temps
après le début de la compétition. C’est une décision qui a été
prise pour le groupe, pour le collectif. Forcément, c’était une
grosse déception mais c’est une décision que j’ai comprise. On a
longuement échangé avec le coach, c’est passé. J’aimerais me servir
de cette expérience pour m’améliorer. Ça m’a forgé le mental."
Etait-ce important pour vous d’afficher votre soutien à
cette équipe durant la compétition ?
"C’est simplement ma manière d’être. J’aime bien essayer d’aider
les autres. J’espère que j’ai pu en motiver certains par des mots
ou des petits messages. C’est ma seule façon d’être présent et de
les aider."
Cette équipe est-elle plus forte que lorsque vous
l’aviez laissée ?
"C’est une équipe qui continue de mûrir, d’évoluer. Le groupe est
encore jeune mais il a beaucoup de potentiel. Depuis mon retour, ça
n’a pas trop changé de façon générale mais j’ai quand même vu des
joueurs qui prenaient plus de responsabilités, qui s’exprimaient
plus. Avoir disputé une compétition internationale, c’est forcément
un plus."
Sentez-vous que les regards sur cette équipe ont changé
depuis qu’elle est vice-championne d’Europe ?
"Peut-être. Un bon parcours, c’est toujours bien, ça permet de
porter haut les couleurs de l’équipe de France. Maintenant, par
rapport à nos adversaires, je pense qu’ils nous ont toujours
considérés comme une bonne équipe sur le plan international.
L’objectif, désormais, c’est d’essayer de bien préparer la Coupe du
monde 2019."
source : L'Équipe