Le Brésilien Vinicius Jr s’est confié dans une interview pour El País sur les difficultés qu’il a eu à surmonter la grave blessure qu'il a subie contre l'Ajax en 2019.
Souvenirs de la blessure contre l'Ajax : "De la frustration de ne pas pouvoir jouer, de ne pas pouvoir aider. Tout le travail que j'avais fait pour ce match….. S'arrêter à 40 minutes est un peu difficile. Et je savais su que je vivais un moment important pour moi, et pour le club. Que je faisais de bonnes choses, même de très bonnes. Tous les joueurs m’aidaient en me donnant des ballons pour que j’apporte quelque chose de différent. C'était un peu compliqué."
Moment de la blessure : "Je me suis blessé sur une action précédente. Je me disais : Il n'y a aucune chance que je doive quitter ce match. Je vais continuer, je vais continuer, je vais continuer, je vais continuer. Et une balle est arrivée. J’ai dû courir pendant 50 mètres comme ça, et je pense que ça a empiré la chose. Mais je voulais essayer, je voulais tout donner."
Le temps qu'il a fallu pour oublier la blessure : "Six ou sept mois. J'ai été deux ou trois mois sans jouer, et lorsque vous remettez vos crampons, vous pensez toujours beaucoup à l'endroit où vous pouvez mettre votre pied, où vous ne pouvez pas le mettre. Je crois que j'ai passé six mois à toujours hésiter. Et quand c'était froid, ça faisait mal sans rien faire. J’enfilais ma chaussure et ça me faisait mal."
Peur de dribbler à nouveau : "Dans les situations de un contre un, le défenseur central veut toujours aller au contact, il faut donc faire plus attention. Au début, bien sûr. Maintenant, je n'y pense pas et je ne pense plus au fait de me re-blesser."
Dribbler est plus facile que de marquer un but : "J’aime marquer, mais dribbler est plus facile pour moi que de mettre des buts. Je contrôle mieux les choses. Je sais que je suis très bon en un contre un, et les défenseurs réfléchissent toujours beaucoup quand il jouent contre moi."
Jouer avec Benzema : "Karim est incroyable. Je suis un de ses fans depuis que je joue au Brésil et que je regarde ses matchs. Jouer avec Karim est facile. C'est le meilleur attaquant du moment. Jouer avec Karim est bon pour moi, c'est comme avoir une idole toujours avec soi. Il me dit toujours ce que je dois faire, et il aime aussi jouer avec moi. Je l'écoute toujours, parce que je suis sûr qu'il le fait pour que je puisse progresser."