C'est la triste affaire qui secoue les médias espagnols depuis deux jours. Un arbitre assistant du championnat espagnol a affirmé avoir subi des pressions pour agir contre le FC Barcelone lors du prochain Clasico. L'arbitre en question, qui n'a pas révélé son identité par "peur des représailles", a porté plainte devant le parquet anti-corruption de Barcelone.
Selon la Cope, les supposées pressions viendraient de l'intérieur du corps arbitral, et son auteur serait Jose Angel Jimenez Morales, un ancien arbitre et actuel membre du Comité technique des arbitres. Une enquête a été ouverte pour clarifier cette plainte "gravissime", comme l'a souligné Miguel Cardenal, le président du Conseil Supérieur du Sport. Celui-ci aimerait par ailleurs que le juge de ligne auteur de la plainte se dénonce afin de "tout révéler, et mettre au courant les autorités sportives qui le prendront au sérieux."
Javier Tebas, le président de Ligue de Football espagnole, a quant à lui balayé d'un revers de la main cette histoire. "Ces accusations ne sont pas plausibles. Cela n'a aucun sens, l'arbitre de ce match n'a pas encore été désigné, comme pour le reste de cette journée (de Liga)."
L'enquête, actuellement en cours, devrait rapidement faire émerger la vérité sur cette plainte alarmante. À un mois du Clasico, la tension monte d'un cran.